ÉCOLE D'ATHLÉTISME
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Cette page est consacrée à l'école d'athlétisme. Vous y retrouverez toutes les informations sur les inscriptions, les compétitions, les rassemblements, les entraînements.
Calendrier des événements importants, et compétitions de janvier à avril 2018
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Nathanaël Marfin : "Quand on aime le club, on s'interesse à son histoire"
Nathanaël Marfin a pris la 5e place des championnats de France des lancers hivernaux. Il se confie sur sa saison hivernale, mais aussi sur ses objectifs cet été. Il évoque sa discipline et glisse un mot pour son groupe d'entraînement.
Quel bilan fais-tu de ta saison hivernale ?
Nathanaël Marfin : "Je suis satisfait de ce que j'ai pu faire. Je bats mon record de trois mètres, sur un jet qui en valait la peine, car c'est à mon troisième essai, lors des championnats de France. Cela me permet de me qualifier dans les finalistes. J'ai essayé d'améliorer après, j'ai fait ce que j'ai pu, mais cela n'a pas bougé. Je reste content de ce qui a été mis en œuvre, au fur et à mesure, dans la saison hivernale. Cela a porté ses fruits.
Le fait de battre ton record, lors d'un championnat de France, est-ce que c'est un indicateur que tu regardes ?
Oui. Je me dis que je sais faire. Me mettre dans un état d'esprit, pour battre mon record. Si tu te dis que cela ne va pas le faire aujourd'hui, c'est mort (rires).
Cela veut aussi dire que le pic de forme avait été bien programmé.
Avec tout le monde (Aurélien Chaslard, Julien Le Boudec et Philippe Levrey), on a bien géré, c'est cool.
Tu restes sur quelques places de finalistes consécutives, c'est aussi un indicateur cette régularité ?
Vraiment oui. C'est assez plaisant de dire qu'on est tout le temps dans les huit. J'ai fait qu'une seule fois hors des huit, quand j'étais cadet. Mais 9e pour six centimètres. Ce qui ne change pas grand-chose. Ces places de finaliste montent l'investissement et le temps passé. Cela me satisfait, mais pourquoi pas aller plus haut ?
Tu penses au podium cet été?
C'est pourquoi pas un objectif. Quand même, il faudrait aller plus haut (rires).
T'es-tu fixé un objectif en termes de performance métrique ?
Au moins les 60 mètres, mais pourquoi pas le record club juniors. Avec Philippe, on s'est fixé les 60 mètres. Ce qui serait plus loin qu'avec le 5 kg, où j'ai fait 59.17 m.
Justement, cette saison, tu es passé du 5kg au 6kg. Tu peux nous dire comment tu as géré cette transition ?
En soi, cela n'a pas été si difficile, cela faisait longtemps que je lançais plus lourd. On ne lance pas à notre poids à l'entraînement. On lance un, deux voire trois kilos au-dessus. En hiver, on peut faire du très lourd. Cela permet de travailler les parties techniques. Et, quand on arrive en compétition, de se dire que c'est plus léger. On peut se libérer encore plus.
Tu parles de technique, quels sont tes points ou tu as progressé cet hiver et tes points à travailler ?
Au niveau de la technique, j'ai su progresser sur la gestion de la position du marteau, lors du jet, par rapport au plateau et au moment où je dois poser mes pieds. Cet été, je dois améliorer la vitesse sur la repose de pied. Cela se travaille. Avec Julien, le mercredi, on fait de l'échelle de rythme, comme au foot ou au tennis.
À Angoulême, il y a toujours eu une tradition de lancer, notamment au marteau, est-ce que tu as pu regarder le passé du club ?
Quand on est dans un club, on s'intéresse toujours, normalement, à son histoire. Du moins, quand on aime son club, on s'intéresse à son histoire. Je m'y intéresse. Je connais aussi les records clubs (rires). Et je sais aussi ce qu'il me reste à faire pour aller le chercher cet été ou l'année prochaine. 63.17 m pour Maxime Vritone, en juniors. On va pourquoi pas essayer cet été. Il reste dix mètres, mais tout est possible. Puis j'ai toute l'année prochaine pour le faire.
Est-ce que tu regardes ce que font les meilleurs de ta discipline ?
À notre âge, mais sur toutes les catégories, c'est costaud. On pense forcément à Quentin Bigot, Jean-Baptiste Bruxelle, ou même Paul Crezevault en espoirs. On se compare pas mal. Je discute avec Marwan Nougaret, premier aux France. On prend des nouvelles. ll y a un peu un petit groupe qui s'est formé, de finalistes aux France. C'est sympa. On regarde les stories des un et des autres. On se compare, car il faut de la comparaison pour avancer. Mais dans la bienveillance. Ce n'est pas "Lui regarde le".
Et ces championnats de France hivernaux sont sympas, car tu peux lancer avec de grands champions le même week-end.
C'est inspirant pour tout le monde. On peut voir le niveau de professionnalisme poussé à son paroxysme. Et se dire, lui il a fait ça pour en arriver là. Et moi j'en suis là. C'est une comparaison qui est bien à faire.
Quand on voit votre groupe d'entraînement, on sent cette bonne humeur à chaque fois.
On est assez soudé ensemble, même si les résultats sont hétéroclites. Mais cela mène tout le monde vers le haut. Je pense à Sakura, Tristan, Maxence. On est un assez bon groupe, avec de la musique. Même les minimes sont dans l'ambiance. C'est cool. Maintenant, on est sur la nouvelle aire de lancer, mais même avant, c'était top
Propos recueillis par
Etienne GOURSAUD